Dans ce même chapitre
Une stratégie avisée pour mobiliser pleinement
Si une majorité de Français reconnaît l’urgence, l’environnement n’est pas encore l’inquiétude première. Seuls 6 % le placent en tête de leurs préoccupations, loin derrière l’emploi ou la dette publique. 39 % d’entre eux se disent toutefois très sensibles à la question, ce qui constitue un niveau historique. Au premier rang des enjeux pour la planète, le changement climatique (31 %). Tandis que le climato-scepticisme (8 %) recule, 7 Français sur 10 considèrent que le lien entre réchauffement et gaz à effet de serre est une certitude ; 66 % pensent que nos conditions de vie deviendront pénibles d’ici un demi-siècle, si rien ne change. C’est la preuve que les discours portés, par l’ADEME notamment, provoquent une prise de conscience.
Une prise de conscience accrue mais velléitaire
Si près de deux-tiers des Français considèrent qu’un changement de mode de vie est impératif, les volontés individuelles rencontrent encore des obstacles. 51 % d’entre eux considèrent encore ces évolutions comme une contrainte tandis que les bons gestes régressent sur les 10 dernières années. Exemple avec le tri sélectif, pourtant peu coûteux et à la portée de tous ou avec les gestes économes en énergie, relatifs à l’éclairage ou au chauffage, en légère baisse depuis 2014.
3 attentes vis-à-vis des pouvoirs publics
Si les Français se disent désireux d’agir, ils refusent de porter à eux seuls le poids de la transition écologique. Ainsi placent-ils l’État (55 %) au 1er rang de ceux qui peuvent agir et être efficaces, devant les citoyens (50 %).
Leur attente se manifeste à 3 niveaux.
1 – Des mesures pour inciter les ménages à investir dans des énergies nouvelles ou des équipements plus performants.
2 – Des mesures pour réguler les marchés.
3 – Un soutien accru aux énergies vertes. De fait, toutes les mesures potentielles visant à réduire les gaz à effet de serre sont de mieux en mieux acceptées. Seule la limitation à 110 km/h sur autoroute et le projet d’une urbanisation densifiée font l’objet d’une adhésion minoritaire.
La plupart des nouvelles technologies de l’énergie (véhicules électriques, photovoltaïque, LED...) remportent aussi une belle adhésion, les Français considérant qu’elles offrent plus d’avantages que d’inconvénients.
Quand l’énergie se fait citoyenne
Les projets citoyens d’énergie renouvelable sont en plein développement. La preuve : on en compte à ce jour plus de 300, disséminés sur tout le territoire. Bien que témoignant d’une tendance forte envers le photovoltaïque (concernant 2 projets sur 3) ou l’éolien (1 projet sur 5), la méthanisation, l’hydroélectricité ou l’énergie bois mobilisent également. Encouragés par la loi de transition énergétique, ces projets, qui visent à développer les énergies renouvelables, ont la particularité d’être financés en fonds propres, par les citoyens et les collectivités. Ce financement permet ainsi aux acteurs locaux de peser dans les décisions. 11 000 citoyens sont aujourd’hui engagés dans ce type de démarche. Pour la soutenir, les pouvoirs publics ont mis en place, en janvier 2018, un fonds (EnRciT) de 10 millions d’euros, financé par la Caisse des Dépôts, le Crédit Coopératif et Ircantec, la caisse de retraite complémentaire des collectivités. Ce fonds devrait soutenir 150 projets sur 10 ans.
L’ADEME aide quant à elle ces projets à émerger et propose
des formations à disposition des citoyens impliqués. Elle a de surcroît financé une vingtaine d’études préalables en 2018, créé un réseau d’une vingtaine de conseillers et mis en place un centre de ressources, géré par Énergies Partagées Association. Un accord-cadre avec la Caisse des Dépôts organise l’articulation des actions de l’ADEME et celles d’EnRciT.
Une stratégie pour « embarquer » le grand public
De la velléité à l’action, il y a donc encore un fossé, que l’ADEME peut et doit aider à faire franchir. Forte des enseignements qu’elle tire de sa surveillance de l’évolution des relations qu’entretiennent les Français
avec la question environnementale, l’ADEME a adopté en 2018 une stratégie grand public. Au-delà de sa volonté de mobiliser chaque citoyen au service de la transition écologique, elle se propose d’engager un mouvement de massification, dépassant les bonnes intentions et les initiatives individuelles, le cercle restreint des publics déjà convaincus.
La mise en œuvre d’une approche permettant de mobiliser davantage le grand public est au cœur de cette stratégie. 3 piliers ont également été identifiés pour créer les conditions propices au changement des comportements : confiance, écoute et audace. L’approche consistera in fine à créer des passerelles entre les cibles et 9 thèmes prioritaires : l’habitation ; les vacances/loisirs ; les déchets ; l’alimentation ; la consommation ; la qualité de l’air intérieur ; les énergies renouvelables ; les déplacements ; « au bureau ». L’ADEME leur consacrera l’essentiel de ses efforts, recentrera autour d’eux la mobilisation des partenaires de l’action grand public. En pratique, les messages adressés aux Français évolueront donc pour apporter à chacun la preuve qu’il peut agir vite, bien et simplement. De nouveaux récits verront le jour pour susciter l’engagement. Au-delà de ces messages, les moyens utilisés pour mobiliser les Français vont changer : le numérique constituera un vecteur important, une plus grande diversité d’acteurs sera associée à notre démarche, afin de montrer aux citoyens que l’ensemble de la société s’est mis en mouvement.
En prise avec les évolutions du monde et de la société, objective par rapport à celles-ci, déployant ses capacités d’analyse et d’études, l’ADEME s’engage ici résolument dans une démarche audacieuse et volontariste. Au service de nos patrimoines communs, sociaux, territoriaux, environnementaux.
1. « Les Français et l’environnement »
(baromètre 2017 – OpinionWay pour l’ADEME).
PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR : Greenmix : l’intelligence collective, socle d’une mobilisation citoyenne.
C’est en recherchant de nouveaux moyens de mobiliser les citoyens du Pays d’Arles sur les problématiques de la Transition énergétique et écologique, qu’est né Greenmix, dont l’ADEME PACA est partenaire. Expérience novatrice, organisée en avril, sur trois jours, l’initiative a associé 20 personnes – réparties en six groupes et coachées par des experts – s’étant portées volontaires pour plancher sur des thématiques environnementales (déchets, air, transition énergétique). Chaque groupe a proposé un projet à un jury de professionnels, puis de citoyens. Et plusieurs projets ont ainsi vu le jour, à l’instar de la création d’une consigne alimentaire chez les commerçants de bouche.
Quand le digital mobilise
Nos projets pour la planète
44 lauréats vont pouvoir mener à bien leur projet dans l’énergie, l’économie circulaire ou la biodiversité. Et ce sont les citoyens qui les ont choisis après sélection par un jury. Lancée lors de la COP 23 par Nicolas Hulot, l’initiative « Mon projet pour la planète » a permis à 1200 particuliers et associations de soumettre leur projet au vote citoyen. Une belle façon de mobiliser la société civile…
Avec l’appli WAG, « We act for good »
Près de 9 Français sur 10 se sentent concernés par l’environnement et sont prêts à changer leurs habitudes. Mais par où commencer pour aller plus loin ? Quels gestes pratiques adopter au quotidien ? Comment partager son action, pour inciter son entourage ? L’appli WAG de WWF, 100 % gratuite et soutenue par l’ADEME 1, permet de passer à l’action et transforme les gestes de chacun en mobilisation. Deux mois seulement après son lancement, WAG compte déjà plus d’1 million de passages à l’action, 220 000 téléchargements et 36 000 points d’intérêt recensés sur la carte.
Des MOOC pour partager les connaissances
Avec ses formations en ligne gratuites, ouvertes à tous, dites MOOC 2, l’ADEME répond à un des enjeux relatifs à la transition écologique : accompagner la montée en compétences de tous. Trois nouveautés ont marqué l’année : le MOOC « Objectifs de Développement Durable », réalisé avec AgroParisTech et La Laverie, la série de 5 MOOC « Bâtiment durable » réalisée avec la filière du bâtiment dans le cadre du Plan Bâtiment durable et le 1er MOOC dédié au « Gaspillage alimentaire » en France, conçu avec AgroParisTech et Auchan.
1 – Ainsi que la MAIF et la Poste
2 - Massive Online Open Course
Consommation DURABLE : de l’information à l’action
La consommation se situe au centre de la mobilisation citoyenne et du changement de comportements. Qu’il s’agisse de consommation responsable, d’énergies vertes ou de compteurs communicants, de labels environnementaux, d’alimentation durable, l’ADEME donne chaque année aux Français des repères pour mieux s’orienter et les appeler à remettre en cause un modèle purement consumériste, énergivore et prédateur de ressources, qui met en péril les fragiles équilibres environnementaux. Sans oublier de leur montrer qu’ils ne seront pas seuls…
L'ADEME a valorisé cette année un concept novateur et méconnu: l'économie de la fonctionnalité.
L’envers du consumérisme
Au-delà de leur utilité supposée, les objets de nos maisons ont une face cachée. C’est ce qu’affirme une étude 1 de l’ADEME, dont les résultats sont univoques. A titre d’exemple, les meubles et équipements d’un foyer français pèsent 2,5 tonnes (le poids d’un hippopotame) et épuisent 45 tonnes de matières premières pour leur confection. Quant aux 6 tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère pour garantir leur production, elles représentent l’équivalent de 6 allers-retours Paris-New York en avion. En marge de cette étude, qui renverse l’imaginaire consumériste et éclaire les conséquences de chaque achat, l’ADEME a pu opportunément établir les prérequis d’une consommation responsable, les aspects néfastes du suréquipement, du renouvellement non justifié d’équipements, les intérêts liés à l’achat de produits durables et réparables, sachant que les questions liées à l’obsolescence programmée et à la réparabilité constitueront un sujet essentiel pour l’ADEME, avec notamment à l’horizon 2020, l’obligation, instituée par la Feuille de Route Economie Circulaire, d’afficher un indice de réparabilité sur les équipements électriques, électroniques et électroménagers.
L’ADEME a également valorisé cette année un concept novateur et méconnu : l’économie de la fonctionnalité, via un de ses avis 2. Modèle économique établissant une nouvelle relation entre l’offre et la demande (non plus uniquement basée sur la simple vente de biens ou de services), il adapte l’offre au plus près des besoins réels du bénéficiaire. Ce basculement économique, qui incite le prestataire à une gestion plus durable des biens ainsi qu’à des pratiques responsables (écoconception, robustesse des biens, réemploi, recyclage…), établit une logique différente, apportant de vraies potentialités environnementales.
100 labels triés sur le volet
Consommer responsable n’est toutefois pas si aisé. Surtout au regard de la prolifération des logos, sur lesquels un Français sur deux compte pour se repérer. Les fabricants rencontrent, du reste, les mêmes problèmes, à l’heure de choisir les bons labels, pour démarquer leurs produits. L’ADEME se devait d’apporter son expertise et sa volonté d’orienter consommateurs et producteurs. Un avis et un outil en ligne, recensant plus de 100 labels environnementaux, ont été conçus en ce sens. L’enjeu est de taille quand on sait que les biens de consommation courante représentent 70 % des émissions de gaz à effet de serre et qu’ils ont un impact sur la planète tout au long de leur vie.
Énergie : un site pour passer au vert
Dans la même démarche d’éclaircissement et d’accompagnement, l’ADEME fait toute la lumière sur l’électricité verte. Une 1re fois en février, via son soutien au site internet Changeons d’énergie 3, pour que chacun puisse s’informer, puis comparer les offres avant de choisir. Une 2e fois, à travers la publication d’un avis fin 2018, dans lequel l’ADEME recommande de clarifier les offres d’électricité verte, grâce à un référentiel, et de créer un label. Enfin, pour aider les Français à maîtriser leur consommation et faire des économies d’énergie, l’ADEME accompagne le développement des compteurs communicants Linky, dont le nombre devrait tripler d’ici à 2021. Son avis, publié en septembre 2018, détaille les bénéfices de Linky pour gérer les réseaux d’électricité et intégrer des énergies nouvelles.
L’ADEME analyse l’impact de l’Ecolabel européen
Dans le cadre d’un dispositif expérimental lancé par l’ADEME, 20 nouveaux hébergements touristiques français ont rejoint cet été la communauté des 322 hébergements, déjà détenteurs de l’Ecolabel européen en France. Ils bénéficieront d’un soutien technique et financier afin d’obtenir la certification délivrée par AFNOR Certification. Retenus à travers la participation de 5 régions pilotes 1, à l’appel à projets HETEL, lancé par l’ADEME en 2017, à l’occasion des 25 ans de l’Écolabel européen et de l’année mondiale du tourisme durable, leur accompagne-ment permettra d’évaluer les impacts économiques et environnementaux de l’Ecolabel européen en matière de consommation d’eau, d’énergie, de détergents et de production de déchets.
Illustration avec le Camping corse Le Sagone ****, aujourd’hui labellisé, grâce au soutien de l’ADEME. Niché entre mer et montagne, cet ancien domaine agricole qui produit toujours olives et oranges, s’est reconverti en camping. Doté d’une piscine, de terrains de sport et d’une épicerie, il est un lieu de vie et d’emploi pour les habitants. L’établissement a banni pesticides et herbicides, créé une station d’épuration nouvelle génération pour l’arrosage des espaces verts. Il élève un troupeau de moutons pour l’éco-pâturage et lutte contre le gaspillage alimentaire. L’obtention du label semble pousser le complexe à voir plus loin, puisque la mise en place de chauffe-eaux solaires et de panneaux photovoltaïques est en projet, dans l’optique d’obtenir une complète autonomie énergétique.
1. Corse, Auvergne-Rhône-Alpes,
Bretagne, Bourgogne-Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine.
L’ADEME : partenaire des pouvoirs publics pour promouvoir l’alimentation durable
Qui dit alimentation durable, dit surtout agriculture durable, c'est-à-dire diversifiée et équilibrée.
En 2050, la planète portera 9 milliards d’êtres humains. Les enjeux liés à leur alimentation – son juste partage, ses modes de production, son adéquation à l’environnement – sont donc plus essentiels que jamais.
L’impact environnemental de ce que nous mangeons est en grande partie produit par l’agriculture ; bien qu’elle soit aussi source de solutions, pouvant contribuer notamment à préserver la biodiversité (via l’agroécologie, l’agriculture biologique…) ou à stocker du carbone. Or, nous constatons également qu’un tiers de la production mondiale est aujourd’hui perdu, à un stade ou à un autre de la chaîne alimentaire. Rien qu’en France, 10 millions de tonnes sont ainsi perdues chaque année. Ce qui donne une idée assez précise d’un problème qui concerne citoyens, producteurs, distributeurs…
L’ADEME, qui porte un modèle de société plus juste et solidaire a fait de l’alimentation durable l’un de ses thèmes prioritaires, en soutien des pouvoirs publics qui se sont emparés du sujet, via la tenue des États généraux de l’alimentation en 2017. Ce grand débat, qui a réuni l’ensemble des parties prenantes, a débouché sur une feuille de route ainsi qu’une Loi Agriculture et alimentation, votée en octobre 2018.
En avril, l’ADEME a contribué à éclairer une partie de ses enjeux, au moyen d’une étude 4, éclairant les effets sociaux et économiques d’une évolution du système alimentaire vers des pratiques et des approvisionnements plus durables. L’étude a analysé 5 démarches : l’agriculture biologique, les AOP, le commerce équitable, les circuits courts de proximité et les Projets Alimentaires Territoriaux, projets élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d'un territoire ayant pour objectif de relocaliser l'agriculture et l'alimentation dans les territoires en soutenant l'installation d'agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Montrant que tous sont en croissance et à soutenir, établissant des recommandations pour engager tous les acteurs de la chaîne alimentaire en faveur de l’alimentation durable, elle est révélatrice de la stratégie de l’ADEME et des valeurs d’objectivité qu’elle entend porter. A l’heure où la feuille de route issue des États Généraux de l’Alimentation prévoit de favoriser les initiatives locales, l’ADEME s’associe aux PAT via des appels à projets locaux. L’objectif des pouvoirs publics étant de porter leur nombre à 500 d'ici 2020. Afin de faire progresser ces sujets, elle tente aussi de mobiliser au-delà du consommateur qui ne détient pas seul la clé du problème. Pour ce faire, comme l’illustre le Colloque national « La distribution alimentaire face au défi environnemental : Pouvez-vous en faire l’économie ? » organisé le 19 juin 2018, au Centre des Congrès de Rennes, par l’ADEME Bretagne, qui a réuni plus d’une centaine d’acteurs de la distribution, à l’heure où le secteur est en pleine mutation, permettant les retours d’expériences et une juste valorisation des opérations menées par des enseignes déjà engagées dans le défi environnemental.
Enfin, dans la foulée de ces États Généraux, l’ADEME s’est à nouveau associée à la 4e édition de l’appel à projets du Programme National pour l’Alimentation. Porté par une enveloppe globale d’1,5 million d’euros (dont 400 000 euros apportés par l’ADEME), articulé autour de 4 axes prioritaires (justice sociale, éducation alimentaire de la jeunesse, lutte contre le gaspillage alimentaire, ancrage territorial), il a permis de soutenir 33 projets : initiatives remarquables, exemplaires ou démultipliables.
1. « Modélisation et évaluation des impacts environnementaux des produits de consommation et biens d’équipement ». ADEME, septembre 2018.
2. « L’économie de la fonctionnalité, un nouveau modèle pour la préservation des ressources.”. ADEME, Janvier 2019.
3. Site lancé par l’Observatoire de la consommation responsable « Mes Courses pour la Planète ».
4. « Analyse des enjeux économiques et sociaux d’une alimentation plus durable ». ADEME, Avril 2018.
Normandie : Rouen, 1re ville de France à signer un accord sur le climat
Après presque un an d’engagement intense, la métropole Rouen-Normandie est la 1re ville de France à avoir signé un Accord pour le climat. Officialisé le 29 novembre 2018, en présence du président de la COP 21, Laurent Fabius, cet accord est une déclinaison de l’accord international de Paris sur le climat. Une démarche participative, menée en partenariat avec l’ADEME et le WWF, dans les 71 communes de la métropole, avec toutes les parties prenantes. Objectifs : devenir un territoire 100 % énergies renouvelables en 2050, donc en produire 2,5 fois plus qu’aujourd’hui, consommer 70 % d’énergie en moins, réduire de 80 % les gaz à effet de serre, rénover 200 000 logements… tels sont quelques-uns de ses nombreux engagements.
Climax : eco-festival engagé
C’est en tant que partenaire du Village de la transition que l’ADEME a participé à l’Eco-festival Climax du 6 au 9 septembre 2018 à Bordeaux. Un événement national et engagé, organisé depuis 2015 pour débattre de l’avenir de notre planète. Au menu, des thématiques aussi diverses que l’effondrement de la biodiversité ou le drame des réfugiés, portées par des personnalités de renom, tels le philosophe Edgar Morin ou encore la primatologue Jane Goodall. Plus de 30 000 personnes et 50 ONG ont participé à cette 4e édition. Au cœur des débats, l’ADEME y a proposé des animations, des ateliers pédagogiques et des side-talks pour échanger autour du bio, de l’alimentation responsable et des énergies nouvelles.